Les Sega Heroes se donnent rendez-vous autour de courts histoire de voir qui frappe le mieux.
- Éditeur : SEGA
- Développeur : Sumo Digital
- Genre : Sport
- Plate-forme : PlayStation 3 (disponible également sur Xbox 360, PlayStation 2 et Wii)
- Sortie : 28 mars 2008
- Classification : 7+
Sa petite histoire
Sega Superstars Tennis est un jeu développé par Sumo Digital. Ce studio indépendant basé en Angleterre est bien connu pour ses conversions arcade de Virtua Tennis 3 sur consoles de salon ou de Outrun 2 et Outrun 2006 : Coast 2 Coast. Concernant Virtua Tennis 3, Sumo Digital avait décidé d’y inclure un mode grosse tête, histoire de délirer un coup et rajouter du fun au titre. Cette option fut proposée à SEGA qui décida que cette idée allait nourrir un autre projet dans lequel on utiliserait les mascottes Sega pour changer. C’est ainsi que le projet Sega Superstars Tennis est né.
Quoi de neuf ?
Après une agréable petite intro vous faisant découvrir quelques persos de l’univers de Sega, on explore le menu principal où le bleu prédomine. C’est un jeu de tennis directement tiré de Virtua Tennis 3 donc on ne s’attend pas à quelque chose de grandement différent (VT 3 étant déjà excellent, c’est difficile de faire mieux :D). On retrouve donc les modes habituels, Match, Tournoi et le mode online. Mis à part le monde online, le titre est peu intéressant pour les deux autres modes. Néanmoins, les modes Superstars et Mini-Jeux sont présents pour démontrer la force de ce jeu.
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?
En passant par le menu des options histoire de voir les touches, on s’aperçoit d’un choix étonnamment étrange. Malgré les quatre boutons sur la face de la manette, on ne s’en sert que de deux, croix pour le coup droit, carré pour le lift. Et pourtant les mêmes actions de Virtua Tennis 3 sont possibles donc lob, lift, amorti et coup droit. Cependant, il faudra exécuter une combinaison que je qualifie de laborieuse pour réussir un lob et amorti : le lob se fera en pressant rapidement l’un après l’autre, croix + carré ; l’amorti sera réalisé avec le combo carré + croix. Une configuration vraiment bizarre surtout qu’on ne peut pas attribuer de fonctions aux autres boutons, pas question de séparer les actions qui marchent par paires. Drôle de manière de faire pour un jeu résolument tourné vers la simplicité, bémol sur ce point donc.
La jouabilité reste correcte même si ça paraît moins naturel qu’un VT. Les animations sont légèrement plus rapides et c’est là où certains criseront. Les balles peuvent fuser ultra rapidement, vous laissant de marbre car en plus d’apprendre à vite se placer, le timing pour taper la balle est ultra strict. Aux premières parties, il arrivera souvent que vous soyez en bout de course ou que vous ne puissiez pas taper la balle du fait d’un mauvais placement. Ce n’est pas un mal en soi, c’est juste que c’est différent de VT. Comme d’habitude, après une petite phase d’adaptation, tout se fera le plus naturellement du monde et à partir de là le plaisir sera à son paroxysme.
But you must be some kind of SUPERSTAR !
Le mode Superstars correspondant à un mode Aventure solo dans lequel vous avez différents tableaux à faire sera une étape obligatoire pour débloquer du contenu que ce soit au niveau des persos, des musiques ou des stages. Chaque tableau visité possède un nombre précis de missions à réussir. Ces niveaux proviennent d’univers bien précis tirés de SEGA. Sans tout dévoiler on y retrouve par exemple les univers de Sonic the Hedgehog, Samba de Amigo et Super Monkey Ball, autant dire que c’est rempli d’une certaine nostalgie que vous aborderez certains tableaux. Chaque univers est respecté à la lettre dans ses moindres recoins, que ce soit du détail graphique, à la musique, rien n’a été oublié. Cependant on peut se demander pourquoi une telle différence du nombre de missions pour certains tableaux… ce qui ne fait pas plaisir à la durée de vie très très courte.
En effet, il vous faudra environ quatre heures pour débloquer tous les bonus. On commence avec huit persos au début, il y en a seize au total tous avec leurs caractéristiques. Qualifiés parmi les critères vitesse, puissance, effet et complet, les personnages peuvent déclencher une attaque spéciale en appuyant sur L1 ou R1 lorsque l’étoile superstar s’active. Cette étoile placée sous le perso se remplit au fur et à mesures des bons coups portés. En mode Superstar, pendant quelques secondes votre personnage vous sort des coups complètement crackés déstabilisant pour l’adversaire et vous simplifiant grandement la tâche. Néanmoins, on peut noter un déséquilibre assez frappant entre les différents supers coups. Mais on ne va pas chipoter dessus, le fun est assuré.
Un jeu pour les Segafans ?
Au niveau du contenu, on trouve énormément de choses. Au niveau du casting, dommage qu’il n’y ait pas plus de variété, rien que pour le groupe du hérisson bleu, ça fait déjà cinq personnages… Un choix plutôt mitigé qui plaira sûrement à la majeure partie d’entre nous mais j’aurai aimé plus de choix, où est Shinobi ? où est Ecco ? Bah oui un dauphin qui joue au Tennis, ça pourrait être stylé et puis c’est du jamais vu. En revanche, ça fait plaisir de revoir des icônes que l’on pensait disparue à tout jamais, c’est avec joie qu’on accueille nos bons amis Alex Kidd et Gilius Thunderhead en se disant que Sega n’a pas complètement oublié ces figures emblématiques.
Au niveau musical on est comblé même si j’aurai préféré des remix à la place ou avec les originales de grands compositeurs comme Yuzo Koshiro ou Takenobu Mitsuyoshi, oui je sais j’ai rêvé. Richard Jacques s’est occupé du thème principal et des musiques des différents menus, le résultat est très bon. Pour les différents univers, leurs musiques respectives sont là pour accentuer le côté nostalgique. J’ai frissonné quand je me suis fait le thème de Space Harrier sur la musique Battle Field… Mythique. C’est pas moins de quatre-vingt thèmes originaux recensés dans le jeu, vous l’aurez compris, Sega Superstars Tennis est une vraie mine d’or.
Malgré le faible nombre de mini-jeux, huit seulement, comparé au potentiel des licences Sega, on peut dire que le travail réalisé est exceptionnel. On retrouve quasiment les mêmes sensations originelles avec un gameplay adapté au jeu. Parmi les jeux pouvant durer très longtemps si vous êtes bons, citons Puyo Puyo Fever et Space Harrier. Pour les puyos, c’est en jouant au tennis que vous allez devoir faire des chaînes, c’est absolument énorme. Pour le second cité, même principe vous devez tout détruire avec des balles de tennis (infinies bien évidemment), le système de visée n’est pas évident au premier abord et la difficulté est bien au rendez-vous. C’est mon mini-jeu préféré :D.
En plus de ça, lorsque vous faites un bon score -et si votre console est connectée au net-, vous serez automatiquement classé et pourrez comparer les différents joueurs de la planète. Même si le jeu n’est pas encore disponible à l’heure où j’écris ces lignes la compétition est déjà farouche, les collègues de Playscope sont très bien classés sur le mini-jeu Sonic the Hedgehog. Va falloir chambouler tout ça et instaurer le Shindespotisme.
Jusqu’à quatre joueurs pourront jouer simultanément à ce jeu de tennis de quoi bien s’amuser entre amis. En mode online, aucun lag à signaler, tout est parfaitement fluide et là encore il y a un classement en ligne histoire de voir qui est le plus fort =).
Conclusion
Sega Superstars Tennis est avant tout un jeu de tennis ultra-fun qui mise sur la nostalgie et l’époque lointaine où Sega était vraiment trop fort que toi. Malgré une jouabilité assez bizarre, et une durée de vie solo beaucoup trop faiblarde, on y reviendra souvent pour exploser les scores dans des mini-jeux absolument géniaux et bien pensés. A essayer absolument.
Entant que vieux fan de Sonic, je le dit franchement : ce jeu m’attire point. Pourquoi ? Je pense surtout au dernier Mario Tennis, sur Game Cube. Serai-ce une pâle copie ? Rien qu’au style graphique rond, sintillant comme du chwing gum maché, me fais pensé a Mario Tennis. Je me pose bien des questions. Tu a ecrit dans la conclusion : « A essayer absolument. », or tu disait avant : « jouabilité assez bizarre, et une durée de vie solo beaucoup trop faiblarde ». C’est qu’un exemple, pas envie de fair le chieur, mais c’est un peut contradictoire. Malgré cela, j’ai pris plaisir a lire ton article, il est complet, avec des référance rapide, enfin bref^^.
Bien évidemment que c’est du style de Mario Tennis, Sega essaie de concurrencer Nintendo sur son terrain.
Pour ma conclusion ça n’a rien de contradictoire, je parlais de la durée de vie solo du mode Superstar mais pour la jouabilité on s’y adapte vite au final. On y revient parce que les mini-jeux sont terribles et ya du challenge =).