Vous vous souvenez sans doute d’Alone in the Dark sur PS2, et vous avez sûrement entendu parler du prochain épisode sur les consoles nouvelle génération… mais vous souvenez-vous des origines? Oui! Le tout premier Alone, celui qui à inventé le survival-horror!
Retournons quelques années en arrière dans le temps…
Les origines du tout premier Alone in the Dark remontent à… 1991. C’est oldies, hé! Les jeux en vraie 3D n’existaient pas, à l’époque. Avec la venue des processeurs dernier cri (de l’époque, je le rappelle), il devint possible de gérer quelques centaines de polygones. C’est ainsi que Frédéric Raynal programma tout seul dans son coin le moteur du jeu, qui utilisait des modèles 3D, des décors statiques, et des caméras fixes. La direction d’Infogrames fut convaincue par le projet qui fut officialisé. Afin de vous faire une idée des graphismes, voici les vingt premières minutes du jeu…
Le système de jeu est très plaisant à utiliser. L’inventaire (limité à 25 objets), accessible a tout moment en appuyant sur Entrée, est le point de rencontre de toutes les interactions:
- Actions de Carnby / Emily
- Combattre: En sélectionnant cette action, il suffit de maintenir Espace et une flèche directionnelle afin de porter vos coups contre les vilains monstres qui vous veulent du mal (quels sadiques!).
- Ouvrir/Chercher: Non seulement il faut passer par là pour trouver les interactions cachées avec le décor, mais il faut aussi l’utiliser pour vous servir de vos clés!
- Pousser/Fermer: Vous pouvez pousser certains objets, ainsi que fermer les portes.
- Lancer: Vous êtes à court de munitions? Jetez vos livres sur vos ennemis, c’est efficace! *rire sadique*
- Objets
- Armes: Ce n’est pas parce qu’il y’a un nombre d’ennemis plutôt bas que vous n’en aurez pas besoin…
- Clés: Elles servent à… ouvrir les portes/armoires/buffets/etc. (vous aviez deviné?)
- Livres: Les journaux, les ouvrages littéraires et les lettres que vous trouverez seront d’une importance capitale: il est impossible de terminer le jeu sans eux, étant donné que quasiment toutes les énigmes reposent sur les indices y étant disséminés. Mention spéciale à la bibiliothèque ou vous passerez de sales moments à décrypter les écrits 🙂
- Autres: C’est à vous de découvrir à quoi servira ce broc, ou même encore cette vieille couverture indienne.
Passons maintenant du coté scénario. Il est très bien ficelé, s’inspire d’une nouvelle de H.P. Lovecraft baptisée L’appel de Cthulhu, et on en découvre jusqu’à la fin du jeu, via les bouquins. Résumons le début:
Nous sommes dans les années 1920. Jeremy Hartwood, le propriétaire d’une bâtisse dénommée Derceto (un manoir situé en Louisiane), s’est suicidé. Vous êtes un détective privé (ou la fille de Jeremy, tout dépend qui vous voulez jouer) qui va devoir explorer la maison pour répondre à la requête d’une vieille dame désirant obtenir le piano se situant au grenier (la situation est différente pour Emily, aussi). Cependant, une fois dans ledit local, vous vous apercevez que les légendes entourant la maison n’étaient pas que pure fiction…
Le titre possède une durée de vie excellente, à cause d’énigmes bien tordues et de la présence de très peu de munitions durant tout le jeu. Il est très bien maniable, et non-linéaire. Les graphismes ont du charme, et la bande-son, composée par Philippe Vachey, est incroyablement bien intégrée à l’ambiance sinistre de Derceto. Bien que les actions de base restent les mêmes, le gameplay arrive de temps en temps à se renouveler, comme dans ce fameux combat à… non, attendez, je vais vous gâcher la surprise, car la cerise sur le gâteau (qui est un mensonge, rappelez vous), c’est qu’il est abandonware! Vous pouvez le télécharger gratuitement et légalement sur des sites spécialisés, et ensuite y jouer en vous servant d’un émulateur DOS et d’un lecteur virtuel d’images disque. Je vous recommande de ne pas vous en priver 🙂
Malheureusement, un an plus tard, Frédéric Raynal ne participa pas au deuxième volet (les suites n’ont quasiment aucun rapport entre elles, à part quelques petits clins d’oeil)… et on en parlera dans un prochain billet 😉
Sympa c’tarticle, je connaissais vraiment pas les Alone in the Dark. Je connaisssais que les trailer de celui qui sort tout bientôt. Faut dire, sa a pas mal changé depuis :p
J’ai aussi lu la partie 2, vivement la 3 =)
Allez un petit commentaire, car grand fan de AITD, 1er du nom, on peut dire que j’ai flippé pas mal à l’époque grâce à la bande son, et il m’a permis de découvrir Lovecraft, c’est aussi, des 3, le seul que j’ai terminé (pour ma défense, je n’ai pas vraiment insisté pour les deux autres, je n’y ai joué que bien des années après leur sortie)
En tout cas, bons articles et bonnes vidéos