La dernière aventure digne de porter le nom de la série (à mon humble avis)… un film dont vous êtes le héros?
Le scénario peut confirmer cette hypothèse, étant donné qu’il s’agit d’aller sauver Emily Hartwood, qui, entre le premier épisode et celui-ci, a eu le temps de devenir une star de cinéma, en train de tourner un western dans une ville fantôme…
La Rétrospective Alone in the Dark est de retour, pour vous jouer un dernier tour, levez les bras \o/
Bon, ca c’est fait… alors, autant vous prévenir, ce billet est un concentré d’objectivité à cause du fait que l’épisode en question est le préféré de votre serviteur. Je vous l’avais dit dans la dernière partie, la tradition est de mettre la vidéo des vingt premières minutes du jeu en début de billet, et je vais évidemment la respecter.
Le jeu nous imprègne d’une envie de continuer à jouer jusqu’à la fin, c’est donc un jeu solo assez… hum… disons, addictif. Le fait est que la mise en scène est réalisée comme un film, avec de nombreuses cut-scenes – non, non, pas des vidéos, juste des animations gérées par le moteur du jeu – qui profitent bien de l’espace de stockage qu’offre un CD…
Au niveau des graphismes, les personnages gardent toujours le même nombre de polygones, c’est-à dire 300 (source: making-of du jeu). Les décors n’utilisent absolument plus d’images de synthèse, mais uniquement des dessins. C’est bien dommage, car la pauvre résolution de 320*200 ne permet pas vraiment d’en profiter… pour 1995, l’année de sortie du jeu, c’était un tantinet pauvre.
Le jeu est cette fois ci complètement linéaire, ce qui permet de mettre une grande emphase sur le coté « film interactif » décrit plus haut. Notons que la difficulté est cette fois ci réglable, et le mode Difficile est assez corsé, je l’ai testé et approuvé! L’équilibre entre combats et énigmes est OK, mais ces dernières sont soit beaucouuuup plus simples, soit beaucouuuup plus tordues que dans les autres jeux, malheureusement.
Le background scénaristique est assez développé, et il y’a une histoire derrière chaque chose que vous trouverez: les livres font leur grand retour en masse, et cette fois-ci, leur utilisation ne se limite pas qu’à la résolution d’énigmes.
Quand à l’originalité, il y’en a une, qui prend forme sous un rebond scénaristique; il s’agit de la mort de Carnby à un certain point du jeu (environ les deux tiers), qui devra effectuer quelques tâches pour notre ami shamane sous une forme quelque peu troublante. Tout ce qui suit la résurrection est absolument énorme, puisque c’est – à mon avis – la meilleure phase de jeu, qui vous conduit à une explication beaucoup plus détaillée de tous les évènements.
La bande-son, réalisée par Frederic Mentzen, nous plonge bien dans le coté « film western » de l’aventure. Ethereal, par exemple, se marie très bien avec le mystère magique qu’apporte la résurrection et les expériences qui se passent dans les mines de Slaughter Gulch.
En somme, je peux dire sans hésitation que vous pouvez aimer soit Alone 1 pour sa non-linéarité et sa difficulté, soit Alone 3 pour son coté cinéma. Et, n’oubliez pas, le jeu est abandonware, vous pouvez y jouer avec un émulateur DOS et l’ISO du jeu (c’est trouvable sur des sites spécialisés).
Et n’oubliez pas: rallumez la lumière en sortant.
Alone in the park o_o »
@kenji
Alone in the Park, ah non, ca c’est AITD5