L’édition 2009 du Festival du Jeu Vidéo a été impressionnante en d’assez nombreux points. Si vous y étiez, je n’ai pas besoin de vous dire que la fréquentation a été (un peu trop) au rendez-vous puisque le salon a accueilli pas moins de 66 000 visiteurs en l’espace de 3 jours (un chiffre presque parfaitement fidèle aux 70 000 attendus par les organisateurs)… pour rappel, il n’était “que” de 48 000 pour l’édition 2008 !
Le FJV devient ainsi le deuxième salon européen du jeu vidéo, derrière la GamesCom et ses 245 000 visiteurs (!). Qui a dit impressionnant ?
Tous les éléments étaient réunis pour faire de ce salon une réussite : une bonne communication, assurée en grande partie par la distribution de nombreuses invitations sur le web comme chaque année, et un line-up vidéoludique sans faille permettant de s’essayer à de nombreux jeux jouables pour la première fois par le grand public en France…
Ce post sera exclusivement constitué de nos impressions sur les jeux jouables lors du salon, au-delà des coups de coeur que je vous avais déjà présenté en vidéo. Nous tacherons d’être exhaustifs, et de donner un avis sur chacun des jeux essayés, fût-ce en quelques lignes. Cependant, nous ne nous exprimerons volontairement pas sur les jeux que nous n’avons pas pu tester nous-mêmes (les fameuses démonstrations privées)…
PlayStation 3
Heavy Rain : fait partie des trois coups de coeur du salon. Très loin de la cinématique interactive pour laquelle on voulait le faire passer, Heavy Rain est un jeu au déroulement lent, mettant l’accent sur l’enquête, les dialogues et les pensées des personnages. La mise en scène est du jamais vu, et je pèse mes mots. On sent que quasiment chaque angle a été pensé dans une intention bien précise, pour provoquer un sentiment, etc. Peu de films peuvent se targuer d’avoir un tel souci du détail, alors des jeux vidéo ?
La lenteur du jeu pourra en rebuter certains, mais n’est pas un défaut en soi. Elle est admirablement bien compensée par la possibilité de “penser” à tout moment ainsi que par la possibilité d’observer la scène selon plusieurs angles de caméra. De plus, les scènes d’action viennent agréablement entrecouper des passages au déroulement plus calme. Reste enfin que la maniabilité un peu particulière (il faut presser une gâchette pour marcher…) en a rebuté plus d’un sur le salon. Ils auraient tort de se priver de ce futur petit bijou…
God of War III : pas de surprise de ce côté, il s’agissait de la même démo que nous avions testée au Sony Style il y a quelques semaines. Il s’agit d’une tuerie sans nom, enchaînant les séquences grandiloquentes, les ennemis crackés, les effusions de sang et autres scènes gores, les phases d’action spectaculaires… Je pourrais continuer à empiler les superlatifs, mais je pense que vous avez déjà compris : GOW 3 sera un indiscutable must-have.
Gran Turismo 5 : aïe… depuis combien de temps ce jeu est-il attendu par les possesseurs de PS3 ? Depuis combien de temps le développement est-il sans arrêt prolongé ? Et pour quel résultat ?… Je ne suis pas amateur du genre mais je crois que je dois dire que GT5 n’est pas à la hauteur des espérances. Non pas qu’il soit mauvais. Un soin tout particulier a été apporté aux graphismes, et les décors sont d’un photoréalisme saisissant (ils sont d’ailleurs plus impressionnants que les voitures en elles-mêmes, dont la modélisation est un peu banale, voire fade). Vous le savez déjà si vous avez pu vous essayer à la fameuse démo GT HD…
Seulement voilà : en dehors de cela, on ne perçoit pas réellement l’évolution. Personnellement, depuis Gran Turismo 3, j’ai tendance à dire que tous les GT reprennent un gameplay strictement identique, ni arcade ni réellement simulation. Cela ne dérangeait pas tant que ça il y a 10 ans de cela, mais aujourd’hui les joueurs sont habitués à mieux et cela fait bizarre de retrouver à nouveau cette sensation si “GT-esque” de pilotage : à mi-chemin entre la caisse à savon qui dérape un peu trop, et la voiture qui “flotte” au-dessus de la piste. Les collisions molles sont également toujours de la partie, malgré la présence d’une gestion des dégâts. Finalement, GT 5 fleure bon la déception, le blockbuster longtemps attendu qui ne fait pas ses preuves. La présence de Forza Motorsport 3 sur le salon (voir plus bas) n’a clairement pas joué en sa faveur…
Uncharted 2 : Among Thieves : nous y avions également joué au Sony Style, et l’impression n’a pas changé. Conservant les mécanismes de jeu du premier épisode (y compris les gunfights à la difficulté parfois abusée), il se paye le luxe d’être bien plus varié et plus impressionnant en tous points. Les nouveaux environnements sont réellement plaisants, et graphiquement on a affaire à une des plus belles réussites de la console. Certains lui reprocheront d’être trop scripté, mais n’est-ce pas ses multiples rebondissements qui font sa force ?
Ninja Gaiden Sigma 2 : remake de Ninja Gaiden II déjà sorti sur Xbox 360, mais cette fois-ci avec pleins de bonus, des armes en plus pour Ryu (Ruy !), de nouveaux personnages jouables en plus (Ayane par exemple) et surtout un mode coopératif ! Et là la messe est dite. Le jeu se veut toujours aussi plaisant, et difficile, j’ai pu noter quelques changements comme des sous-boss, de nouvelles cinématiques et de nouveaux passages. Pour les amateurs de beat’em all, et fans de la licence Ninja Gaiden, ce jeu sera un must have. Ca arrive tout bientôt, le 2 octobre.
Xbox 360
Forza Motorsport 3 : le plus gros concurrent de Gran Turismo, qui avait déjà frappé fort avec un excellent deuxième volet sur Xbox 360, passe à la vitesse supérieure. Il est inutile de le cacher très longtemps, FM3 établit de nouveaux standards en termes de simulation automobile. Tout ce que GT propose, FM se permet de le proposer… en mieux ! Graphiquement, les voitures sont splendides et leur modélisation dépasse les attentes, tandis que les couleurs des décors sont vives et belles, à l’opposé d’un GT. Les menus ont été revus et sont un modèle de classe et de sobriété, tandis que la configuration de la conduite a été poussée à l’extrême… Les équipes de Turn10 sont soucieuses du détail et vraiment pointues, cela se sent dans tous les recoins de ce Forza.
Evidemment, la licence est réservée aux amateurs du genre. Même dans les modes les plus simples, la conduite reste plutôt sensible et risque fort de déplaire aux joueurs nourris à Need for Speed. Mais c’était déjà le cas de Gran Turismo, et cela ne l’a pas empêché de devenir le succès qu’on connaît, pas vrai ? Reste à savoir si le potentiel marketing de FM3 et de Microsoft égalera celui dont Sony a su faire preuve sur PlayStation dans les années 90… et c’est beaucoup moins certain.
Wii
Red Steel 2 : je ne m’attendais pas à grand-chose pour ce jeu. Je n’ai donc pas été foncièrement déçu. Red Steel 2 n’est pas spécialement original en termes d’ambiance ou de gameplay (c’est un FPS que rien ne fait sortir du lot, si ce n’est sa disponibilité sur Wii), pas spécialement beau (les décors sont très carrés et les couleurs carrément criardes) ; en d’autres termes, qui n’a rien de plus attirant qu’un Bioshock, qu’un Resistance 2 ou qu’un Modern Warfare. Loin de là.
Il a tout le même le mérite de ne pas être une bouse ignoble comme l’était son prédécesseur. Le jeu a le mérite de disposer d’une bonne maniabilité et de ne pas proposer trop d’aberrations en termes de level design (exemple : pas d’ennemis qui vous attendent au coin d’un escalier alors que vous mettez 5 secondes à vous retourner)… et vu le peu de choix en termes de FPS sur Wii, on dira que c’est déjà ça !
Dead Space: Extraction : sur ce jeu je ne serai pas tendre. Pas tendre DU TOUT. Après un Dead Space très réussi et figurant parmi les jeux les plus flippants de l’histoire vidéoludique, on s’attendait à un spin-off Wii, peut-être pas aussi bon mais au minimum décent. Or ce n’est pas le cas… Prenant la forme d’un rail shooter, Extraction viole complètement la licence originale en termes d’ambiance et propose un gameplay insipide et mou au sein de décors mal texturés, polygonés à souhait. Les ennemis sont des masses informes qui se jettent régulièrement sur vous à un mètre de distance, sans suspense ni peur. Au secours !
Vite joué, vite oublié : Extraction rentre parfaitement dans une tendance d’exploitation abusive de licences à succès sur Wii, au même titre que Resident Evil Umbrella Chronicles ou encore Soul Calibur Legends. Privilégiez-lui plutôt The House of the Dead Overkill, dans un genre similaire.
New Super Mario Bros. Wii : Nintendo devait inventer un nouveau genre avec ce titre : le jeu de plateforme multijoueur collaboratif et convivial ! Sur ce point, ce n’est d’ailleurs pas un mensonge, il s’agit effectivement d’un jeu plutôt convivial. On saute, on avance, on rigole bien à 4 joueurs… néanmoins le jeu manque cruellement de difficulté et surtout n’a pas vraiment d’âme. Le quatrième niveau ressemble au troisième qui ressemblait au second, qui ressemblait au premier, qui ressemblait déjà à New Super Mario Bros. DS…
On enchaîne les parcours sans trop s’en rendre compte et sans réels obstacles. Si l’expérience est amusante sur un salon en dix minutes, les passages un peu plus mouvementés risquent de se faire désirer sur le long terme… NSMBW n’arrive pas à la cheville de son mentor LittleBigPlanet, tant en termes d’ambiance que de fun. Il contentera néanmoins ceux qui ne disposent que d’une Wii et les fans inconditionnels des jeux copyrightés Nintendo.
Multi
Bayonetta : fait partie des trois coups de coeur du salon. Un titre très attendu et qui le mérite amplement. Je ne ferai qu’une redite en vous vantant la fluidité exemplaire de son gameplay et toutes les bonnes idées qu’il intègre. La palette de coups disponible est proprement hallucinante, les combats sont spectaculaires d’emblée avec d’immenses ennemis, des armes variées en grand nombre dès le premier niveau, et des séquences de tuerie automatiques complètement pétées !
J’avais pu souligner dans la vidéo une relative simplicité du jeu, qu’il faut cependant relativiser en prenant en compte qu’il ne s’agit que du premier niveau et que le mode de difficulté était configuré sur “Normal”. On espère juste que le syndrôme “ennemis = sacs de sable”, si présent dans Devil May Cry 4 (dont Bayonetta s’inspire beaucoup), saura ne pas se révéler trop gênant au fil du jeu. Pour un avis (largement) plus complet, lisez l’énaurme preview de Kendo !
DJ Hero : fait partie des trois coups de coeur du salon. Activision frappe vraiment fort avec ce titre dont le gameplay a été repensé à dix fois pour proposer plus qu’un simple “presse-boutons” à la Beatmania. Crossfader, platine à scratcher, réglage du pitch… de nombreux éléments permettent de créer une jouabilité unique. La playlist, démentielle, rassemble 93 mixes (!) rassemblant des grands noms de tous les genres musicaux. Enfin, le tout est enrobé dans un design rond et coloré qui ne se prend pas trop au sérieux, à l’instar des Guitar Hero.
DJ Hero a cependant tant de points communs avec son aîné GH qu’on espère qu’il ne tombera pas dans les mêmes travers. Il serait désagréable de voir arriver 3 ou 4 nouveaux épisodes de DJ Hero dans l’année…
Dante’s Inferno : face aux deux beat’em all vedettes du salon, Bayonetta et God of War III, Dante’s Inferno n’était peut-être pas tout à fait aussi bon mais il n’avait cependant pas à rougir. Et il est vrai qu’il possède ses propres caractéristiques qui le distinguent du lot. Si le gameplay n’est pas son point fort (le perso est un peu raide et “lourd” à diriger), D’sI compense avec une forte présence d’énigmes et autres puzzles. Leviers à tirer, pierres pivotantes, blocs à déplacer y sont monnaie courante ; il faudra parfois se creuser les méninges.
Mais c’est surtout de par son ambiance que Dante surprend : résolument mature, pour ne pas dire malsaine… le jeu exploite le concept des sept péchés capitaux bien mieux que n’importe quel autre jusqu’à présent. Par exemple, pour la gourmandise, vous aurez affaire à un monde dégoûtant où vous marcherez sur des organes qui exploseront à votre contact, tandis que les ennemis informes et corpulents vomiront en votre direction… Autre exemple : pour la luxure, vous affronterez des corps de femme démantelés et apparemment décomposés, vous attaquant par le biais de créatures sortant de leur… entrejambe… le tout dans une ambiance sonore ponctuée de cris de jouissance malsains. Le point fort du jeu est son design avec des décors sales, torturés, ce en quoi il m’a pas mal fait penser à Silent Hill (en particulier le 2). En tout cela Dante’s Inferno peut s’avérer… perturbant. Néanmoins, il vaut le coup d’oeil pour peu que vous soyiez prêt à tenter l’expérience !
Brütal Legend : oubliez le fanboyisme et la branlette autour de Jack Black ! Brütal Legend c’est avant tout le nouveau projet de Tim Schäfer, bien connu pour son rôle majeur dans les deux premiers Monkey Island, puis plus tard pour avoir collaboré à d’autres chefs-d’oeuvre tels que Day of the Tentacle, Grim Fandango ou Psychonauts. Ce simple nom suffisait donc à créer l’engouement chez les vieux cons, dont je suis.
Malheureusement le résultat ne m’a pas enthousiasmé. Si la dimension humoristique est très présente, en termes de gameplay ce n’est pas du tout la fête. Les phases de combat, façon beat’em all, sont vraiment pauvres (on a une palette de 2 ou 3 coups que l’on répète à l’infini). Le jeu alterne de nombreux types de jouabilité différentes, comme par exemple des passages en véhicule – malheureusement guère plus intéressants. Graphiquement, malgré un chara design sympatoche, c’est vraiment moche surtout au niveau des désors (à bien des moments on se croirait plus sur Wii que sur PS360…). Le développement chaotique du jeu (avec changement d’éditeur et procès à la clé) a-t-il nui à ses qualités ? C’est probable… et vraiment dommage.
Left 4 Dead 2 : parler de ce jeu risque de ne pas me faire beaucoup d’amis, vu que je considère déjà le premier épisode comme un des jeux les plus surévalués de 2008 : trop court, excessivement répétitif, au gameplay dépassé depuis 5 ans et à l’action brouillonne, le tout étant plutôt moche.
Pour Left 4 Dead 2, voici mon verdict : trop court, excessivement répétitif, au gameplay dépassé depuis 6 ans et à l’action brouillonne, le tout étant plutôt moche. Vous l’aurez compris, rien n’a changé… Left 4 Dead 2 ressemble bien plus à un map pack qu’à un second épisode. Même le terme d’extension serait abusif étant donné qu’on ne décèle rien de nouveau, RIEN. Ah oui, Valve avait promis des nouveaux monstres, qui n’étaient pas présents dans la démo à laquelle j’ai pu jouer. Et le temps a appris aux joueurs ce que valaient des promesses de Valve, pas vrai ?
Left 4 Dead 2 pourrait donner lieu à d’amusants concours : regardez une vidéo, et à vous de dire s’il s’agit du premier épisode ou du second. Dur ! AHAHAH. Blague à part : ne l’achetez pas, s’il vous plaît.
Call of Duty : Modern Warfare 2 : futur blockbuster à n’en pas douter, la suite du premier Modern Warfare a attiré énormément de monde, étant jouable. Les mêmes ingrédients sont de la partie, mise en scène hollywoodienne, jeu rythmé et de l’action de partout, Infinity Ward maîtrise bien l’action à l’américaine. Cependant, la claque graphique n’est pas là, le premier Modern Warfare a placé la barre très haut et j’ai pu m’apercevoir que sur certains points, le second épisode manquait de finesse. Une nouveauté était de taille, un mode coopératif en ligne ou en local, pour faire les missions entre potes, la guerre c’est social qu’on disait ! Bref, pas de grand chamboulement, la recette a été conservée, rendez-vous le 10 novembre pour la sortie du jeu.
Blur : souvent peu considéré, voire carrément méconnu, ce jeu mêle un style de course terriblement arcade et simple à un système de combos addictif mais relativement technique (dans le plus pur esprit Bizarre ; on pensera notamment à The Club). Le tout est enrobé dans une bien jolie couche graphique, à tendance réaliste mais mettant l’accent sur les effets de lumière et les couleurs vives.
Les sensations sur Blur sont excellentes et le jeu est clairement orienté multijoueur. Très fun, il impose néanmoins de devoir adapter ses habitudes de jeu, tant aucun jeu de course ne s’était orienté sur une telle voie. On regrettera peut-être une relative simplicité dans le gameplay, mais il n’est pas sûr qu’il s’agisse d’un défaut. Une fois le système de combos maîtrisé, le jeu doit prendre toute son ampleur jouissive. Une très bonne surprise !
Tekken 6 : licence qui a donné ses lettres de noblesse à la PlayStation, là voici qui débarque sur Xbox 360 également. Pour le retour de cette licence de baston, imaginez tous les persos des différents épisodes disponibles dans une seule et unique galette avec quelques ajouts, des décors destructibles, et bien sûr le retour du mode Tekken Force, qui pourra se faire à plusieurs. Hormis ça, on reste sur la base d’un Tekken. Rien de bien nouveau. Toujours l’éternel combat entre le fils (Jin Kazama) et son papa (Kazuya Mishima) et le grand-père qui s’en mêle (Heihachi Mishima).
Bilan
Comme vous pouvez le constater à la lecture de ce billet, l’enthousiasme est bien là. Les jeux de qualité étaient présents et en grand nombre, promettant une année 2010 plus faste qu’à l’acoutumée. Néanmoins, on remarquera tout de même qu’en termes de jeux spécifiques à chaque plateforme, la PS3 était, de loin, la reine du salon. Si l’année dernière encore, la Xbox 360 imposait ses nombreuses exclus de qualité, elle fait désormais figure de parent pauvre – même face à la Wii ! C’est un renversement de tendance auquel nous avons pu assister.
Il est vrai qu’il est assez étonnant que la 360 ne propose rien de plus à se mettre sous la dent qu’un Forza Motorsport 3, certes excellent, mais destiné à un public assez restreint de par sa technicité, et surtout beaucoup moins fort commercialement qu’un Gran Turismo 5 pourtant fadasse. Ah, et évidemment il y avait Halo 3 ODST, pour ceux d’entre vous qui ne sont toujours pas lassés une licence exploitée jusqu’à l’os.
Avec la baisse de prix de la PS3 et si Microsoft ne fait rien pour renverser la vapeur, la Xbox 360 pourrait rentrer dans une passe plutôt sombre tant en termes vidéoludiques que commerciaux. Noël sera le point névralgique de cette guerre sans merci, mes amis !
Ce billet a été réalisé en collaboration avec Kendo.
Wow, merci bcp pour ce compte rendu hyper détaillé ! Je partage pas mal de tes impressions, notamment sur Bayonetta, Uncharted 2…et surtout Heavy Rain !!! C’est bien simple, les réalisations de quantic dream ne m’ont jamais déçu (noamd soul, fahrenheit) et là je pense que le jeu vidéo va encore franchir un pas important.