Animal Crossing : Wild World

Par­fois, on se lève avec une idée sau­gre­nue. Ce matin, j’avais envie de vous racon­ter ma vie. Alors j’ai décidé de par­ler d’Ani­mal Cros­sing Wild World.

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• Édi­teur : Nin­tendo
• Déve­lop­peur : Nin­tendo
• Type : Simu­la­tion de vie
• Sup­port : Nin­tendo DS
• Date de sor­tie : 31 mars 2006
• Clas­si­fi­ca­tion : 3+

Quel­que part dans un petit vil­lage…

Aujourd’hui, je m’étais levé plu­tôt de bonne humeur. Un bref coup d’œil par la fenê­tre et, oh mon dieu, il neige ! Son­geant alors aux mul­ti­ples taches m’atten­dant dans la jour­née, mon sou­rire s’estompe rapi­de­ment.

Par quoi com­men­cer ?

J’ai, -il faut le dire- l’embar­ras du choix.
Tout d’abord, je vais bou­ger mon canapé. Avec cette dis­po­si­tion, je pour­rais peut être mieux appré­cier le volume offert par mon 20 pixels car­rés. Et même, peut-être gagne­rais-je le con­cours de déco­ra­tion de la ville !

Allons donc cou­per quel­ques ron­dins de bois. Je pour­rai me chauf­fer ou en tirer un bon prix en les reven­dant.
Cela me fait pen­ser qu’il fau­drait que je cueille quel­ques fruits. Des pom­mes et des abri­cots, voilà ce que j’ai trouvé. J’irai les reven­dre tout à l’heure au raton laveur qui tient l’uni­que maga­sin du vil­lage. J’espère ainsi rem­bour­ser petit à petit la dette de mon loge­ment.

A peine sorti de chez moi, je con­tem­ple avec déso­la­tion mon jar­din : Il va vrai­ment fal­loir que j’arra­che ces mau­vai­ses her­bes, puis qu’armé de ma pelle, je plante de magni­fi­ques fleurs. Mon jar­din n’aura alors rien à envier aux plus bel­les sépul­tu­res.

Après ces acti­vi­tés haras­san­tes, j’ai décidé de me déten­dre un peu. Le sus­pense est à son com­ble et une ques­tion vous brule les lèvres…
Com­ment ?
Quoi de plus natu­rel que la pêche ? Ça pour­rait être mar­rant, mais non, en fait je m’ennuie pas­sa­ble­ment. Oh, mais que se passe-t-il ?
Un pois­son mords à la ligne, oh, joie !

Hum, vu sa tête, on va le relâ­cher. Et puis, je ne ren­tre­rai pas bre­douille : j’ai récu­péré ce godillot troué et ce pneu. J’arri­ve­rai bien à les reven­dre avec la théière tor­due que j’ai trou­vée en creu­sant.

Allons donc à la ren­con­tre des autoch­to­nes. A pre­mière vue, les gens ont des têtes d’imbé­ci­les ; ici, un canard, et qu’aper­çois-je au loin ? Une taupe et une sou­ris qui dis­cu­tent.
Je ne me sou­viens pas avoir abusé de LSD hier soir.
Appro­chons-nous un peu pour les écou­ter.
Je fronce les sour­cils ; déci­dé­ment je n’y com­prends vrai­ment rien. Comme si leur tête d’ahuri ne suf­fi­sait pas, il faut qu’en plus, ils par­lent en yaourt.
Le ridi­cule ne tue pas, heu­reu­se­ment. Le vil­lage serait décimé.

En fait, j’en ai vrai­ment assez de cette vie. Cer­tains la voit en rose. Pour moi, elle est poly­go­nale, terne et aux cou­leurs baveu­ses.
Le ciel est terne. Ce bleu pas­tel est tou­jours vide. Rien ne s’y passe. Ah, si de temps à autres un bal­lon de bau­dru­che, et… c’est tout.

Allez, c’est décidé, je ren­tre chez moi. Mais, que vois-je ?! Des malo­trus se sont intro­duits dans notre pai­si­ble vil­lage et ont tout sac­cagé. Mes beaux arbres, cou­pés… Mes fleurs, arra­chées… Mes récol­tes, pillées… Il fau­dra que je recom­mence tout demain. 🙁

VDM.

Et oui, c’est ça Ani­mal Cros­sing: Wild World,aussi chiant que la pire des jour­nées…
C’est avec ce genre de jeu que “le Moi (vir­tuel) est haïs­sa­ble”.

On retien­dra sur­tout…:

• Calme et pai­si­ble

On regret­tera…:

• Lour­deur des Codes Amis
• Vite rangé au pla­card
• Chian­tis­sime

Avis final : 05/20

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