Une semaine avant la sortie officielle du dernier épisode de la saga Motorstorm, PlayStation France a organisé une petite soirée dans son lieu fétiche, le Sony Style de George V.
Des pneus et une moto en guise de décoration devant l’entrée de la boutique : le Sony Style était aux couleurs de Motorstorm Apocalypse. Le jeu était testable sur les deux étages qui composent l’endroit, aussi bien en 2D qu’en 3D. Personnellement, j’ai préféré y jouer en 2D, la 3D n’apportant pas grand-chose niveau immersion.
Pour le petit rappel, Motorstorm Apocalypse est le quatrième numéro (trois sur PS3 et un sur PSP) d’une saga de jeu de course assez déjantée où se mêlent motards, chauffeurs du dimanche, conducteurs de camion et autres monster-trucks. Pour cette nouvelle itération, les développeurs d’Evolution Studios (à l’origine de la série) ont décidé de mêler la course avec un scénario apocalyptique à la 2012. Me faisant directement penser à Split Second Velocity, l’univers de Motorstorm Apocalypse est dynamique et en pleine destruction. Tout ou presque est en train de se détruire et il ne faut pas être choqué de voir un train dérailler et tout défoncer sur son passage à quelques mètres de votre véhicule.
Par rapport aux anciens opus, de nombreuses classes de véhicules ont été rajoutées, toujours plus fantaisistes comme les Minis ou les Choppers.
Je n’ai pas trop touché les différents modes donc j’ai pu apercevoir rapidement un mode solo dit Festival, avec trois campagnes correspondant en fait à trois degrés de difficulté. Le mode en ligne, non testé, qui permet des courses à 16 en ligne et, ce qui est bien, à 4 en écran splitté (rare de nos jours) même en ligne. En team de 4, à conquérir le monde, y’a de quoi faire ; si les autres copains de la team CG sont partants, on s’empare du Motorstorm World ! Par contre, privilégiez un grand écran en mode splitté, parce que jouer sur une surface d’une taille équivalente à un ticket de métro, c’est pas évident — mais pas impossible.
Graphiquement, c’est potable. Comme l’environnement est très chargé l’animation s’en ressent, on a droit assez souvent à des chutes de framerate… pas très graves certes, mais qui font tâche. Mis à part ces petits soucis, la jouabilité est nickel, le son a l’air au poil aussi (dur à tester dans les conditions d’une soirée) et les chargements ne m’ont pas paru super longs.
Après une rapide prise en main, un tournoi a été organisé entre toutes les personnes présentes. À 4 en local en écran splitté, il fallait juste être premier pour passer au tour suivant jusqu’à la finale. Le gagnant est reparti avec un pack PS3 + Motorstorm Apocalypse. Le second remportait un casque de motocross et le troisième repartait avec le buggy télécommandé. Je vous laisse deviner ce que j’ai remporté, sachant que ma collection de PlayStation 3 rendrait jaloux un Micromania, que mon nombre de casques est suffisant pour toute une équipe de rugby (ND Yoann : mais pas encore pour une équipe de football américain…) et que je n’ai pas de buggy télécommandé. Laissez parler votre skill.
Autrement, si vous n’en aviez pas, jouez-la comme Praska. Il suffisait de laisser parler votre karma. Comme d’habitude, un tirage au sort a été effectué afin de remporter des jeux mais aussi des smartbox de pilotage automobile. On vous laisse deviner qui a gagné.
Pour finir, je tiens à féliciter la prestation hilarante du présentateur du soir, un hockeyeur québécois, bolidé en pro du stuntcar ou motocross au choix. Il nous a fait beaucoup rire (je ne citerai pas les compatriotes, nous sommes déjà condamnés pour un aller simple en enfer) donc s’il passe par là, je te remercie pour les barres de rire.
Remerciements à PlayStation France, et les copains qui m’ont bien amusé ainsi que notre superbe hockeyeur québécois. Note de fin : je participe de plus en plus rarement à ces soirées de lancement mais celles de PlayStation sont très sympas, si vous avez un jour la possibilité d’y participer, allez-y sans hésiter.
Crédits photos : PlayStation France
Skill ou karma rules !