VGM de la semaine #15
Avec le recul, Bioshock Infinite n’était probablement la tuerie ultime que toute la presse vidéoludique s’est accordée à dire qu’il était. Je peux vous concéder cela sans problème, bien que je l’aie personnellement adoré (et recommande de vous jeter sur son DLC, Burial at Sea, si ce n’est pas déjà fait).
Il se distingue tout de même par une bande originale de très haute volée, avec des thèmes originaux oppressants caractéristiques (toujours composés par Garry Schyman) d’un côté, et de l’autre une originalité plus ou moins inédite dans un jeu vidéo.
Si l’univers original de Bioshock se contentait de réutiliser de vieux morceaux des années 30 aux années 50 pour se rendre plus crédible (Django Reinhardt, Billie Holliday, Ella Fitzgerald, Bing Crosby…), Bioshock Infinite pousse le délire beaucoup plus loin en reprenant, dans un style fifties, des morceaux pop plus contemporains (des années 60 à 80). Tout cela est expliqué par le scénario du jeu, de fort belle manière.
Ici, c’est un tube des Beach Boys, God Only Knows, qui est repris à la manière d’un quartet barbershop des années 40. Cela crée un effet immanquable sur le joueur, qui découvre alors tout juste l’univers de Columbia, et pour qui la mélodie semblera curieusement familière…
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God Only Knows
- Interprété par : The « Bee » Sharps (groupe fictif)
- Rendu célèbre par : The Beach Boys
- Apparaît dans : Bioshock Infinite (2013 – Windows, Xbox 360, PlayStation 3)
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