Fin 2006, la Wii de Nintendo sort. Quelque peu déçu (et le mot est faible) de l’orientation prise par la firme de Kyoto, je me décide à lui faire quelques infidélités.
Ça tombe bien, la Xbox 360 sortie il y a un va se doter d’un des jeux les plus impressionnants visuellement, j’ai nommé Gears of War. Il fut premier jeu sur Xbox 360 et ma première réelle claque graphique de cette génération. Malgré le poids des années n’a pas à souffrir des comparaisons graphiques.
- Éditeur : Microsoft Games
- Développeur : Epic Games
- Genre : TPS
- Plate-forme : Xbox 360/PC
- Classification : 18+
- Date de sortie : 17 Novembre 2006
Mad World
J’ai craqué pour le jeu à la simple vue du trailer. Comportement assez hasardeux -n’étant pas un grand fan des jeux d’action- et surtout puisqu’il signifiait achat d’une console.
Inutile de tourner autour du pot, Gears of War s’est révélé être bel et bien la bombe attendue.
Un scénario bateau…
Les événement prennent part sur Sera. Après des guerres fratricides pour le contrôle de l’imulsion, l’humanité doit faire face à une menace venue des entrailles de la planète : les Locustes. La situation semble désespérée et les CGU manquent de troupes. Ceci constitue une très bonne excuse pour libérer Marcus Phénix et l’intégrer à une escouade. En effet, le bonhomme a été incarcéré pour avoir désobéi aux ordres de ses supérieurs pendant une attaque locuste dans le but de sauver son père. Il y a donc bien des sentiments qui se cachent derrière ce tas de muscles. En effet, ici pas d’héroïnes pulpeuses à la Lara Croft. Non non Juste des mecs au physique de déménageurs exterminant du locuste. Pour la finesse du scénario, il faudra donc repasser… Il est question dans cet opus de trouver un moyen pour exterminer l’invasion locuste venue des profondeurs. Rien de bien original. Cependant, le scénario semble être un prétexte à une action épique et effrénée.
Néanmoins les décors de cette aventure ne brillent pas par leur variété ou leur nombre. Au programme, beaucoup d’environnements urbains : cité abandonnée, de jour et de nuit, manoir familial, gare, usine désaffectée, et une mine. les lieux fourmillent de détails, et c’est un réel plaisir que de les admirer. Les personnages que vous croiserez se comptant sur les doigts de la main, intéressons au bestiaire ! Malheureusement, on ne peut pas dire que ce dernier soit très diversifié. Moins de 10 types d’ennemis différents : le troufion de base est décliné avec plusieurs tenues et équipements, puis viennent les rebuts (sorte de dérivé des Hunters de Resident Evil), Berseker, Boomers, Reavers ou encore des essaimeurs. Un manque de variété évident, mais qui ne ressent que peu au final.
…au profit d’un rythme effréné
Outre une action non stop et un rythme effréné, le jeu se démarque grâce à son gameplay très bien pensé et extrêmement agréable. Malgré son aspect bourrin, le jeu ne consiste pas à foncer dans la mêlée. Bien au contraire. La gameplay se montre même plutôt fin. Il faut mettre à profit les éléments du décor pour s’y mettre à couvert : une vraie guérilla. Votre succès tient donc dans la maîtrise et l’utilisation judicieuse des couverts que vous ferez afin de prendre l’ennemi à revers. Foncer dans le tas n’est pas une solution viable.
Plus précisément, une touche permet donc de se mettre à couvert, on épaule avec la gâchette gauche et on tire avec la droite. Si le feu ennemi est très nourri, il est possible de tirer sans épauler, mais au détriment de la précision. Changer de couvert s’effectue par une simple pression de la touche A.Le gameplay réponds très précisément, rien à redire de ce côté ci. On ne peut malheureusement s’en prendre qu’à soi même lorsque l’on perds.
A ce sujet, aucune barre de vie ne s’affiche précisément. Juste le signe des Gears dont la teinte varie en fonction de votre santé. La vigilance est de mise puisqu’en mode Dément, seulement quelques tirs vous ferons virer dans la zone ocre.
Concernant l’équipement, plusieurs armes disponibles : fusils mitrailleurs, fusil à pompe, sniper, rayon de l’aube (laser à pointer sur une zone sur laquelle un satellite émettra un puissant rayon), pistolets et grenades, fumigènes. Pas de tirs secondaires avec les armes mais une fonction de lutte au corps à corps. Il s’agit généralement d’un coup de crosse plus ou moins puissant en fonction du gabarit de l’arme. Exception faites des grenades -celles-ci sont accrochées à l’adversaire- et le fusil mitrailleur CGU, équipé d’une petite tronçonneuse pour exposer vos talents de bucheron.
La difficulté du jeu est assez relevée ; les Game Over sont assez fréquents dans les passages les plus ardus et surtout dans les modes de difficultés les plus élevés. Il ne faut pas trop compter sur l’aide de vos trois coéquipiers à l’IA déficiente pour vous sortir de situations périlleuses.
A deux, c’est mieux !
La campagne solo est jouable en coopération deux joueurs online et offline. Un élément non négligeable compte tenu de la difficulté obligeant une coopération poussée. Attaquons nous au mode multi-joueurs : deathmatch, capture du drapeau ou encore assassinat sont les modes disponibles. Pour le jeu en ligne, même modes de jeu, mais les menus-peu clairs- font que l’on s’y perds un peu. Autre frustration en ligne : les problèmes de triche. Bien que peu répandus il réduisent néanmoins considérablement le plaisir et l’adrénaline procurés par le jeu en ligne.
Au final, le jeu se révèle être un cocktail explosif d’action épique avec tout de même un brin de finesse. Il fut pour moi un véritable coup de cœur.
On retiendra surtout…:
- Première claque graphique de cette génération
- Gameplay aux petits oignons
- Travail d’ambiance effectué
- Un mode dément vraiment jouissif
On regrettera… :
- Character design assez typé
- Manque de variété (ennemis et environnements)
- Parties classées entre amis impossibles
- Difficulté des succès
- Trop court
Avis final : 17/20
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Faudra que je l’achète celui-là, vu comment le 2 est une tuerie!
J’ai personnellement préféré le 1 au 2. J’ai refait plusieurs fois le premier opus, alors que je suis à la traîne pour finir le second en dément… Peut-être parce que l’ambiance est plus dérangeante ? Je me souviens ne pas avoir été tellement conquis par les décors. Mais par contre, le niveau dans le centre secret : quelle ambiance de malade 😮
Faut quand même avouer que y’a de bonne scéne dans le 2 (dans le ver de pierre ^^)
Non j’ai pas ver ;_;