Et c’est ainsi, qu’un an plus tard, la suite des aventures du détective privé du surnaturel fut mise sur le marché… certains ont aimé, certains, pas du tout.
Alone in the Dark 2 est très particulier. Certains aiment, certains détestent. Je dois dire que je me situe entre les deux. Il y a un point que tous les joueurs reconnaissent, cependant: le jeu est doté d’une bande-son très dynamique et très bien adaptée.
Les vingt premières minutes du jeu, pour vous faire une idée (ca va devenir une habitude dans mes articles, on dirait)
Comme vous pouvez le constater, le jeu effectue une modification radicale de style, et ce au niveau de plusieurs points, que je classerai en ordre décroissant de changement:
- Le « genre » de jeu: Souvenez-vous de Alone 1… je ne crois pas l’avoir dit, mais on ne trouve, par exemple, qu’une dizaine de cartouches de fusil dans le jeu, ce qui stresse le joueur (déjà qu’avec le système de visée pas terrible…). Dans Alone 2, vous trouvez dès le début une Thompson et 40 cartouches. Je pense que ça résume bien… le jeu est bien fourni au niveau des combats, qui peuvent être aussi agréables qu’horriblement emmerdants (excusez moi l’expression). Le scénario, bien que plus léger que dans l’épisode précédent, reste une bonne histoire, bien mise en scène et soutenue par la bande-son.
- Gameplay: Bien qu’il reste sensiblement le même, nous constatons la disparition de l’option « Ouvrir/Chercher »… je vous l’avais dit, le jeu est beaucoup moins axé énigmes. Il y’a un passage très bien pensé; lors de celui-ci, vous dirigerez Grace Saunders (l’enfant que vous êtes censé secourir), mais étant donné qu’elle se déplace lentement, qu’elle ne peut pas se battre, et que dès que quelqu’un la repère, c’est Game Over, vous devrez vous servir de votre tête pour concoter des pièges à con (genre, vous renversez de la colle sur le sol pour stopper les déplacements des méchants). Les dernières phases de jeu, à bord du bateau pirate, sont très inventives, et il y’a toujours ce petit parfum de mystère qui plane dans l’air… D’ailleurs, si vous avez joué à la version PS1, les personnages sont texturés au lieu d’être simplement colorés, et ça casse absolument toute l’imagination qu’on peut prêter à ces personnages simplifiés (surtout Carnby, il devient moche à en pleurer).
- Graphismes: Il n’est plus roux! Il n’a plus de moustache! « OMG », m’exclamai-je! Vous noterez une ambiance un peu plus moderne, même si le jeu se déroule le 24 décembre 1924 (un an après Alone 1, donc). Les décors alternent entre dessins et images de synthèses (ou un mix des deux).
- La difficulté: Si vous n’avez pas joué à Alone 1, ce paragraphe ne compte pas vraiment, mais comme je l’ai dit plus haut, selon les angles de caméra (fixe), la visée peut être très difficile. Le corps à corps est mieux, cependant (avec Carnby qui peut utiliser sa tête, avec une onomatopée et un geste qu’il ne faut pas prendre au sens vicié).
Vous ne rêvez pas, j’ai bel et bien une poêle à frire dans la main (et c’est UNE ARME A TUER!)
Ca, c’était un récapitulatif de feignasse. Résumons l’histoire… le 22 décembre 1924, votre mentor, Ted Strikers, s’introduit dans une bâtisse dénommée Hell’s Kitchen, afin de délivrer une petite fille qui a été kidnappée, et qui répond au nom de Grace Saunders. Après quelques acrobaties sur les murs, le détective arrive dans la chambre de la petite… et se fait tuer par un pantin clown dirigé par une magicienne vaudou (ça fait peur, hein? o_O). C’est deux jours plus tard que vous arriverez en scène pour vous occuper de faire ce que votre ami n’a pas réussi à effectuer.
Un point agréable du jeu est qu’il est riche en détails, notamment au niveau des décors, mais aussi sur le plan de l’histoire (bien qu’elle soit moins évoluée qu’Alone 1). Il y’a des exemples, certes, mais je ne vous les donnerai pas pour ne pas spoiler la surprise! Car oui, vous pouvez y jouer gratuitement, car il est abandonware, tout comme Alone 1 et Alone 3… et on parlera justement d’Alone 3 dans la dernière partie de la rétrospective-de-la-mort-qui-tue. Je vous préviens à l’avance que ce sera un billet à haute teneur en objectivité, étant donné que le troisième volet est mon préféré!
OMG!!1one! Un gros monstre impossible à tuer pour nous empêcher de revenir en arrière!