Tel un Christophe Hondelatte ou un Jean-Marc Morandini made in Café Gaming, Maiki fait une nouvelle fois démonstration de son amour pour les meurtres, le sang et les affaires criminelles glauques. Après les procès tordus de Phoenix Wright, place aux enquêtes capillotractées de Kindaichi !
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Bien le bonjour ou le bonsoir cher internaute, j’espère que vous allez bien depuis notre dernière rencontre. Pardon ? Vous souhaitez demander mon aide car vous accusez la personne que vous chérissez d’être le coupable d’une sombre histoire ? Et bien j’ai la solution pour vous car laissez-moi vous donner tout mon amour pour Kindaichi !
Les Enquêtes de Kindaichi est une série de mangas créée par la mangaka et illustratrice Fumiya Sato et écrit par Yozaburo Kanari (il y a eu aussi Seimaru Amagi, de son vrai nom Shin Kibayashi, qui participa également à différents scénarios). Cette œuvre s’est fait connaître en 1992 par le magazine Weekly Shonen Magazine. Fort de son succès, le studio Toei Animation produisit une première adaptation en animé en 1997.
Nous suivons les aventures d’un jeune lycéen nommé Hajime Kindaichi accompagné de son amie d’enfance Miyuki Nanase. Tous les deux se retrouvent mêlés à des histoires de meurtres auxquels ils ne s’y attendaient pas. Malgré son côté gamin et pervers, Kindaichi mettra tout son savoir pour résoudre tous les mystères, notamment grâce à son esprit de déduction qu’il a hérité de son grand-père qui fût un des plus grands détectives du Japon (comme par hasard, pure coïncidence).
Quand on regarde les enquêtes et leurs déroulements on peut trouver un côté « Agatha Christie » en termes d’ambiance et même au niveau de la psychologie des personnages et des relations entre elles. Et bien sachez qu’aux niveaux de ces affaires de meurtres, on est beaucoup plus dans un esprit John Dickson Carr… et là je vous ai totalement perdus rien qu’en prononçant cette personne.
John Dickson Carr fut un écrivain américain de romans policier qui était un grand fan de Sir Arthur Conan Doyle. Il fut notamment connu pour l’un de ses romans « La Chambre Ardente » qui a été adapté au cinéma en 1962. Ce que disait Agatha Christie à son encontre fut révélateur de son talent : « Bien de peu de romans policiers réussissent à me piéger, mais ceux de Mr Carr y parviennent presque toujours ».
Même au niveau des coupables, nous ne sommes pas devant des psychopathes ou des tueurs en série, mais plus sur des personnes qui ont subi une injustice et ont développé un esprit de vengeance tellement cruel qu’il va les faire basculer dans leur côté sombre.
Enfin, aux niveaux des enquêtes, il est facile d’y participer. J’entends par là qu’au niveau de la réalisation de bonne facture des épisodes, avec une bonne mise en scène pour certaines affaires, il est possible d’avoir tous les éléments pour essayer de trouver le ou les coupables. Mais ce ne sera pas chose facile pour nos petites cellules grises (hashtag #si t’as la ref on t’offre un code Steam).
Cette première adaptation en animé qui compte 148 épisodes est arrivée en France au début des années 2000, mais seulement 50 épisodes ont été diffusés (pourquoi on n’a pas eu les autres, ceci est une bonne question, je vous laisse enquêter). D’ailleurs, on peut déjà remarquer un défaut au niveau des épisodes : le déroulement reste le même, où c’est toujours une vieille histoire qui date de 1, 2, 5 voire 10 ans, et qui revient toujours sur le devant de la scène au niveau des affaires que rencontrent Kindaichi. Malgré cela il y a toujours (et heureusement) une variété au niveau de l’exécution des meurtres. Autre défaut : le développement d’une intrigue principale où Kindaichi, sur les 148 épisodes, fera la connaissance de son ennemi juré qu’il recroisera seulement deux fois : le marionnettiste de l’enfer.
Après cette première adaptation et quelques OAV et 2 films, Les Enquêtes de Kindaichi ont connu une adaptation en live en série TV et un téléfilm. Il faudra attendre 2014 pour que Kindaichi revienne dans une nouvelle adaptation en animé sobrement intitulée « Les Enquêtes de Kindaichi : Returns » qui comptabilisera 47 épisodes. Ce nouvel animé a été diffusée en France sur la chaîne J-One.
Au niveau du manga, qui fait 27 tomes, c’est l’éditeur Tonkam qui s’occupa de sa publication en France, mais qui a dû arrêter après le 22ème volume la faute à des ventes peu satisfaisantes et aux relations compliquées avec les ayants droit. Au Japon, une nouvelle publication des aventures de Kindaichi est sortie cette année, qui prend place 20 ans plus tard. Kindaichi a cette fois-ci 37 ans, mais ne travaille pas dans la police mais en tant que manager d’une agence de relations publiques.