On vous souhaite un Joyeux Noël,
on vous souhaite un Joyeux Noël,
on vous souhaite un Joyeux Noooooooooooooooooël,
et de continuer à jouer à des jeux vidéoooooooooooooooooos
Découvrez sans plus attendre notre (petite) sélection de Noël !
Bonne lecture et à très vite sur le site !
Maiki
La sélection de Kendo
L’année 2024 s’est plutôt bien passée, toujours aussi sportive mais avec pas mal de jeux video. Je retiens quelques titres que j’ai doses et on commence par mon jeu 2024, le seul, l’unique Helldivers 2, attention article propagande !
Helldivers 2 : Le retour triomphal de la démocratie intergalactique !
Dans la galaxie impitoyable où le chaos règne en maître, Arrowhead Game Studios nous offre un cadeau d’une puissance dévastatrice : Helldivers 2.
Si vous avez déjà rêvé de rejoindre une croisade interstellaire où l’héroïsme se mesure à la quantité de munitions dépensées et à la taille des insectes explosés,
alors préparez-vous : la démocratie vient d’atterrir et elle ne prend pas de prisonniers !
Une ambiance Starship Troopers, un gameplay explosif
Helldivers 2 est bien plus qu’un jeu : c’est une déclaration d’amour à l’univers de Starship Troopers. Avec son esthétique futuriste et son humour mordant, le jeu capture à merveille l’esprit satirique du film culte de Paul Verhoeven. Ici, la liberté s’exporte à coup de fusil à plasma, et chaque mission est une chorégraphie de chaos parfaitement orchestrée où le travail d’équipe est aussi vital que votre réserve de grenades.
Le jeu nous plonge dans un conflit où la Super-Terre, fièrement démocratique (mais un brin autoritaire), impose la « liberté » à des hordes d’ennemis aliens : les insectes géants, les automatons qui sont des cyborgs terrifiants et les illuminates, engeances extraterrestres à couper le souffle sortis tout droit de la Guerre des Mondes. Chaque affrontement est une ode à la coopération… ou une hilarante débâcle où vos coéquipiers finissent écrasés sous vos frappes orbitales.
Des punchlines qui frappent aussi fort que les frappes orbitales
Dans Helldivers 2, chaque tir, chaque explosion, chaque victoire est ponctuée de slogans qui vous feront lever le poing au ciel. On applaudit fortement la VF qui est parfaitement dans le ton du jeu et apporte tellement à l’immersion :
– « La liberté n’est pas gratuite, elle se paye en sang ! (Celui des autres, de préférence.) »
– « Le devoir nous appelle, et nous répondons avec des fusils chargés ! »
– « Un citoyen démocratique est un citoyen armé ! »
– “La démocratie vient d’atterrir”, ma préférée !
Ces phrases résonnent à chaque mission, galvanisant vos troupes tout en renforçant cette ambiance satirique où la frontière entre patriotisme et propagande devient délicieusement floue (mention spéciale à celle-ci : « Qui veut une tasse de LIBER-THÉ ? »)
Une coopération hardcore mais hilarante
Arrowhead a pris ce qui faisait la magie du premier opus – des missions intenses, la gestion minutieuse des ressources et le friendly fire impitoyable – et l’a porté à un nouveau niveau.
Ici, votre meilleur allié peut devenir votre pire cauchemar si ses frappes orbitales tombent un peu trop près de votre position (coucou Stéphane, au hazard !). Mais c’est aussi ce chaos contrôlé qui fait tout le sel d’Helldivers 2 : chaque réussite est arrachée de haute lutte, et chaque défaite est un spectacle mémorable où tout explose dans un ballet de lumières et de rires nerveux.
Le jeu dont l’humanité avait besoin
Avec Helldivers 2, Arrowhead Game Studios ne se contente pas de développer un jeu, ils forgent une légende. Ils nous rappellent, à chaque mission désespérée, pourquoi nous combattons :
pour la liberté, pour la démocratie, et pour voir des aliens géants voler en morceaux sous nos frappes orbitales.
Alors, préparez vos armes, recrutez vos amis, et rejoignez les rangs des Helldivers. Parce qu’au final, il y a une seule vérité universelle : la démocratie ne s’impose pas toute seule.
Enfilez votre exosquelette et partez au combat. La galaxie n’attendra pas. Rompez !
Autrement, j’ai surkiffé le DLC d’Elden Ring, Shadow of the Erdtree, un contenu exceptionnel, une aventure extraordinaire, bref c’est Elden Ring. Je pourrais en parler pendant des heures.
J’ai commencé le bijou de la Team Asobi, Astro-Bot et il tient toutes ses promesses, un jeu de plateforme genial digne des meilleurs Mario si l’on veut comparer à la reference. Je pourrais déjà vous parler de 2025, l’année va être monstrueuse entre GTA 6 et Monster Hunter Wilds mais on en reparle l’an prochain. Passez de bonnes fêtes de fin d’année et continuez de jouer et de partager vos experiences de jeu.
La sélection de Maxime Lebled
Comme d’habitude, je suis incapable de me restreindre à une seule recommandation, ; voici mes découvertes préférées de ces 12 derniers mois.
Jusant
En gros : vous grimpez une tour géante de plusieurs kilomètres, avec vos petits bras et votre corde, et au fur et à mesure, vous tombez sur des puzzles à résoudre, des restes écrits des habitants qui sont partis, etc.
J’ai adoré ! La direction artistique est superbe, l’écriture (en français — la V.O. !) est charmante, et l’atmosphère est captivante. Pour paraphraser une de mes connaissances, il y a une certaine patte dans les concepts (qu’ils soient visuels, ludiques, ou narratifs), qui, dans leur ensemble, ont une patte très « jeu d’étudiant », mais je vois ça comme quelque chose de très positif.
Après tout, comme je m’évertue à le répéter depuis bien trop longtemps, je préfère les « 7/10 » qui trébuchent dans leur quête vers quelque chose de nouveau, plutôt que les « 10/10 » qui, même si ils ont une exécution quasi-parfaite de leurs concepts, jouent la carte de la sécurité ; c’est-à-dire. Presque toutes les productions AAA/AAAA.
Bref, pour en revenir à « Jusant », c’est souvent un peu bancal. La mécanique de jeu principale est très clairement biaisée afin de ne pas devenir frustrante, mais ça peut finir par créer des situations qui ont l’air, visuellement, d’être buggées. En soi, ça n’est pas un drame, mais c’est un petit peu comme avoir un caillou dans sa chaussure, tout le long d’une randonnée de 5 heures. Et bien que j’aie apprécié l’histoire (même si elle est racontée à travers des logs), la fin m’a semblé un peu trop excentrique par rapport à tout ce qui l’a précédée.
J’ai aussi trouvé que le rythme était un peu inégal… mais en fin de compte, j’apprécie beaucoup les petits jeux qui n’abusent pas de leur temps et qui ne se sentent pas obligés de s’étoffer pour justifier un prix élevé.
Autrement dit, c’est, à mes yeux, une des meilleures productions indépendantes de ces (presque) 12 derniers mois, et si, à travers mon avis, vous vous mettez à penser que ça pourrait vous plaire, alors je vous recommande ce jeu sans hésiter.
The Talos Principle 2
En gros : les androïdes du futur post-climato-apocalyptique sont de retour, et ils se retrouvent avec encore plus de puzzles à résoudre, sur la trace de nouvelles mystérieuses apparitions sorties tout droit de la mythologie grecque.
Le premier jeu est devenu un classique du genre, et le deuxième jeu arrive à viser plus haut, plus loin, plus grand, sans tomber dans les travers de l’AAA-isation. Je ne sais pas trop ce que je peux dire sans divulgâcher quoi que ce soit, car il y a toujours une myriade de petites découvertes à faire.
J’ai particulièrement apprécié l’ambiance qui a un parfum de jeu d’aventure du début des années 90 : ça transpire « Myst » à grosses gouttes, à gros coups de contrastes entre nature sauvage et technologie incompréhensible.
Ce que je peux affirmer, c’est que les puzzles sont excellents, que la progression de la difficulté est mieux gérée, que l’échafaudage narratif est superbement bien pensé, et que c’est le genre de jeu qu’on pourrait sans doute recommander à un néophyte du genre. De très loin le meilleur jeu d’énigmes de l’année.
Je n’ai pas encore eu l’occasion de m’atteler à « Road to Elysium », l’extension sortie en juin, mais a priori, elle continue sur cette lancée.
Frostpunk 2
En gros : gestion stratégique dans un passé actuellement climato-apocalyptique.
Contrairement à « Talos 2 », on ne peut pas voir cette suite comme une apothéose du premier jeu. Il y a un peu tout qui a changé. Là où « Frostpunk » premier du nom se concentrait sur une petite ville, cette suite va vous faire gérer plusieurs villes à la fois… ainsi que des crises politiques, des voies d’approvisionnement, etc.
On est passé du micro-économique au macro-économique, du village de campagne à la capitale. Là où le premier jeu ne pouvait jamais dépasser les 1 000 habitants, vous serez amenés à gérer 100 000 personnes. Vous ne construisez plus des rues et des maisons individuelles ; vous procédez par quartiers entiers. Et par conséquent, le rapport que l’on ressent vis-à-vis de son empire est beaucoup moins « personnel », moins… humain. D’un côté, c’est un peu dommage ; de l’autre, d’un point de vue méta, ça fait presque partie du propos du jeu.
Vous serez obligé de régler les conflits idéologiques entre plusieurs factions qui, au fil du temps, se fractionnent en micro-partis (la gauche française n’a rien à leur envier) ; et comme dans le premier jeu, il faut trouver un équilibre entre croissance, ressources, mécontentement, et votre propension à devenir un dictateur muni de votre propre Stasi.
J’ai trouvé que le seul scénario principal s’est arrêté un peu brusquement, un peu comme si le générique s’affichait au bout de deux-tiers du jeu. Le développeur promet d’autres scénarios à venir en DLC. Je n’ai plus qu’à espérer qu’ils arriveront à tirer parti de tous les nouveaux systèmes et mécaniques de jeu.
Mais aussi…
- INDIKA : une sorte de road-trip un peu délirant sous forme de film d’auteur russe des années 80. Vaut le détour si vous aimez les jeux qui sont qualifiés péjorativement de « simulateurs de marche » (“walking simulator”).
- THRESHOLD : courte histoire d’environ 90 minutes dont le ton pourrait vous rappeler ceux des B.D. franco-belges d’anticipation des années 1970. Découvrez le mystère qui se cache derrière un train qui ne s’arrête jamais, tout en essayant de ne pas tomber à court d’oxygène — ce qui est compliqué, étant donné que vous êtes tout en haut d’une montagne.
- FINAL FANTASY XIV DAWNTRAIL : toute dernière extension du MMORPG à succès, celle-ci ne se distingue pas trop par son histoire, relativement bancale et aux mécaniques de jeu tellement usées jusqu’à la corde qu’on pourrait la comparer à une “visual novel”, tant il y a de dialogues, de cinématiques, et si peu d’actions à effectuer. Cependant, les combats, donjons, et autres raids ont repris du poil de la bête.
- HELLDIVERS 2 : Kendo en a déjà parlé.
La sélection de Maiki
On a pas mal été gâtés durant cette année 2024. Pareil, je retiens quelques titres :
Indiana Jones et le Cercle Ancien
Quelle joie de (re)jouer à un jeu réalisé par l’équipe MachineGames qui nous a donné de bonnes sensations sur les derniers jeux Wolfenstein, des jeux où il faut tuer des Nazis… et dans cet Indiana Jones ce sera aussi la même chose, mais pas que !
Ce que j’aime dans ce titre, c’est la bonne sensation de liberté qu’il procure ! Au fil de votre aventure, vous serez libre de faire l’aventure en ligne droite et/ou de réaliser des quêtes secondaires, le tout dans des zones en semi-monde ouvert. Les quêtes secondaires vous feront gagner des points de compétences que vous pourrez dépenser dans des livres que vous aurez, au préalable, trouvés afin d’améliorer les caractéristiques de notre cher archéologue (plus de santé, plus de force etc…).
Un autre point fort de ce titre, c’est le grand respect de toute la franchise des films : c’est simple, on a l’impression que c’est une adaptation d’un film existant ! Tout y est, que ce soit les rebondissements, l’humour d’Indy, les scènes de bravoures, les bruitages au niveau des mandales qu’on donne aux Nazis… bref, un véritable régal !
Des points négatifs quand même : les phases d’infiltration qui sont parfois bien ratées ou encore l’IA des ennemis malgré le niveau de difficulté que l’on choisit au début (mais peut-être qu’au moment où j’écris ces lignes, il y aura un patch qui corrigera ceci).
Si vous avez soif d’aventure et de défi, foncez jouer à Indiana Jones et le Cercle Ancien !
Victory Heat Rally
Petite découverte de ce jeu sur Twitter (et je m’en fous que ça s’appelle « X ») par certains développeurs de la scène indépendante que je suis. J’étais tombé sous le charme de ce petit jeu dès les premières secondes du trailer.
Victory Heat Rally est une grande lettre d’amour à tous les jeux de course d’arcade des années 80-90. Vous retrouvez dans ce genre de jeu les classiques Grand Prix (avec des défis assez variés à remporter), Course contre la Montre, Arcade et du multijoueur (dont à 4 joueurs sur le même écran).
Au niveau des sensations manette en main, c’est la folie ! Déjà, ça va vite, mais alors bien vite (bon pas aussi vite qu’un F-Zero, hein) avec notamment cette mécanique de drift qui vous fera augmenter votre vitesse.
Et qui dit jeu de course qui défonce, dit aussi une musique géniale ! Si vous n’avez pas encore de playlist pour les fêtes de fin d’année, c’est cadeau ! Bref, jouez à Victory Heat Rally !
Kunitsu-Gami: Path of the Goddess
Une des plus belles surprises de cette année 2024 (et nominée aux Game Awards) ! Capcom nous avait habitués depuis quelques temps à sortir des remakes ou des suites de ses grosses licences (Resident Evil, Street Fighter ou encore Monster Hunter). Mais là, grand respect !
Vous incarnez Soh, le garde du corps de la princesse Yoshiro et votre objectif est de la protéger tout en l’aidant à purifier le Mont Kafuku. Sur les différentes missions, vous pourrez recruter des villageois et leur attribuer des rôles (guerriers, archers, etc…) qui vous aideront à repousser les Yokai, des esprits malfaisants, qui feront tout pour vous faire échouer dans votre tâche.
On est frappé d’emblée par la direction artistique de toute beauté du titre. C’est tellement joli qu’on prend le temps de regarder chaque élément du jeu. Une autre grosse force du jeu, c’est son mélange d’action/tower-defense/gestion. C’est via votre personnage (Soh) que vous allez placer vos villageois pour qu’ils défendent les différentes zones ou qu’ils viennent avec vous sur le front pour attaquer. Vous aurez la possibilité d’améliorer les niveaux des villageois pour qu’ils deviennent plus forts mais aussi les villages qui vous procureront des bonus à utiliser durant vos missions. Soh peut aussi être amélioré également.
Le jeu vous incite beaucoup à la rejouabilité des missions afin de gagner différents bonus pour vous aider dans votre aventure.
Pour moi, Kunitsu-Gami: Path of the Goddess est un vrai plaisir à jouer et je ne peux que vous inciter à l’essayer.
Une vraie découverte pour moi le nouvel Indiana Jones. Je m’attendais à quelques chose de banal, j’ai été agréablement surpris !